Le Lagoon 51 est un catamaran de croisière très confortable capable d’emporter, dans sa version 6 cabines, 12 passagers.
Le bateau atteint le niveau de confort d’une véritable villa sur l’eau, très confortable, dotée de volumes impressionnants et de quatre espaces communs distincts.
Un confort qui ne s’obtient pas à n’importe quel prix, son comportement sous voiles, sa construction et son équipement de production d’énergie ont été conçus pour limiter fortement son impact sur l'environnement.
Découvrons ensemble ce futur best-seller.
La première chose qui frappe quand on s’apprête à aborder ce Lagoon 51, c’est l’espace et les volumes incroyables de ce catamaran de 15,35 mètres de longueur sur 8.10 mètres de large, c’est la taille étonnante de ces jupes.
La première chose qui frappe quand on s’apprête à aborder ce Lagoon 51, c’est l’espace et les volumes incroyables de ce catamaran de 15,35 mètres de longueur sur 8.10 mètres de large, c’est la taille étonnante de ces jupes.
Elles sont même plus larges que le bateau lui-même. Il est très facile de monter à bord, et pour les versions équipées de la plateforme escamotable Tenderlift, c’est encore plus facile car, en l'empruntant, on peut passer d’une jupe à l’autre. Très sympa, d’autant qu’on peut y stocker l’annexe. La plateforme monte et s’abaisse électriquement et facilite la mise à l’eau du dinghy.
Autre détail très sympa, à bâbord, une plancha est montée dans un meuble pivotant qui permet de cuisiner depuis la plateforme.
Une fois passés les deux marches des plateformes, nous voici dans le cockpit, un vaste espace de près de mètres de largeur, fermé en arrière par une banquette qui sécurise bien l’arrière du bateau.
A bâbord, la table qui peut recevoir 12 convives lorsque ses rallonges sont dépliées, et à tribord, une méridienne, parfaite pour une sieste à l’ombre, et l’évier de la cuisine extérieure.
Trois marches permettent d’accéder aux passavants, des passages très larges et sécurisants avec de nombreux points d’appui sur le roof pour se tenir. Le passavant bâbord conditionne aussi un accès direct au cockpit par trois marches tandis que deux escaliers, un de chaque côté, autorisent l’accès au flybridge que nous allons visiter dans un second temps.
Parvenu à l’avant, les trampolines qui font le bonheur des enfants sont toujours là, ainsi que deux chaises incorporées aux balcons, à la pointe de chaque coque.
En arrière, contre la paroi de la nacelle, on trouve un salon de pont, un espace ou on peut se tenir aussi bien couché, pour des séances de bronzage naturelles qui devraient être recommandées au précédent président américain, ou bien aussi, pour prendre un verre en contemplant le coucher du soleil. Une table basse complète cet espace, une table basse qui cache subtilement le guindeau !
Enfin, pour rendre utilisable cet espace au mouillage en journée, le chantier a prévu un astucieux système de voile d’ombrage de nature à protéger les épidermes sensibles des rayons du soleil tropical.
De retour en arrière, les deux escaliers latéraux permettent d'accéder au flybridge, un flybridge tout simplement royal.
Lagoon a décidé de renoncer à la position reculée des mâts, nous comprendrons en descendant pourquoi. Sur le flybridge, ce choix se traduit par la surface gigantesque du niveau. Le mât est avancé tout à l’avant du roof et permet d’installer entre lui et le poste de pilotage deux très beaux bains de soleil d’escale.
Juste en arrière, le poste de pilotage est installé au milieu du bateau, c’est une bonne chose car avec un poste de barre décentré, on ne voit plus du tout la pointe opposée pour les manœuvres.
Une large banquette accueille le skipper qui n’est pas condamné à rester seul à cet endroit.
Juste derrière le poste de barre, le salon de flybridge, un salon organisé en U autour d’une table basse, largement ombré par le bimini, accueille tout le monde en navigation.
Les manœuvres reviennent, après un renvoi d’angle, de chaque côté, vers le barreur sur une série de gros winches qui peuvent être électrifiés en option.
La position avancée du mât emporte le renoncement aux forces auto-vireurs, des voiles faciles à manier mais au pouvoir de traction limité.
Cet abandon permet de monter un foc à recouvrement ainsi qu'un Code-Zéro. Le choix de ces voiles puissantes trouve son origine dans la volonté du chantier d’optimiser la marche du Lagoon 51 à la voile, même dans des conditions légères.
Le chantier a réalisé qu’il était regrettable de sacrifier la fréquence de déplacement à la voile au profit de la facilité d’utilisation du gréement.
Avec 153m2 de surface de toile au près, un code zéro de 100m2, le Lagoon 51 est taillé pour marcher à la voile.
Rien qui ne l'empêche de croiser rapidement au moteur grâce à ses 2x80 HP qui lui procurent une vitesse de croisière de 8 nœuds, une vitesse de pointe de presque 9 nœuds et une vitesse économique, sur un moteur, de 6 nœuds.
L’entrée dans la cabine de la nacelle se fait en passant une porte coulissante. La cuisine à bâbord compte 4 feux, un four, un lave-vaisselle (en option) et comporte pas moins de 3 meubles réfrigérants.
On voit bien dehors depuis cette nacelle, peut-être parce que Lagoon à surélever le plancher par rapport à la version précédente ? Quoi qu’il en soit, l’impression de volume est confortée par le déplacement de l’épontille (le support du mât) qui se retrouve tout à l’avant de la nacelle et ne vient plus gêner la circulation intérieure.
Les matériaux (rembourrages et textiles) des canapés sont d’un confort jamais vu sur un bateau de série, et absolument comparables avec ceux d’un salon d'excellente facture.
Les éclairages, directs et indirects ont été particulièrement soignés au point de créer, à la demande, un éclairage tamisé nocturne rendant au carré intérieur toutes ses fonctions sociales.
La table à carte est à bâbord et elle cache même une TV escamotable en option ! Les vitrages verticaux procurent toujours cette sensation de proximité avec la mer, une des raisons pour lesquelles on investit dans ce genre de bateau, aux caractéristiques de villa-mobile-les-pieds-dans-l’eau.
Les cabines avant et arrières mettent tout le monde d’accord, toutes équipées de leur salle d’eau et de lits island (205*160cm), et le chantier a profité de la surélévation de la nacelle pour y encastrer deux cabines optionnelles, que l’on retrouve en standard dans la version 6 cabines.
Ces dernières ressemblent un peu aux cabines arrière d’un monocoque, avec le lit double repoussé d’un côté. A la différence d’un mono, les hauteurs sous barrots sont partout généreuses, jamais moins de 1,95 mètre dans les cabines.
Plusieurs actions ont été menées sur ce bateau pour rendre son utilisation plus en phase avec l'environnement. Nous avons déjà évoqué le mât avancé, pensé pour optimiser les déplacements à la voile.
Pour la fabrication de la structure du bateau, un composite à base de fibre naturelle, le chanvre a été mis en œuvre à certains endroits par le chantier, une technique combinée avec l’utilisation de résines bio-sourcées. Les tissus sont tous réalisés dans des matériaux recyclés et le bois utilisé dans les placages des contreplaqués est certifié FSC (Forest Stewardship Council), la garantie d’une exploitation durable des forêts dont il est issu.
L’axe le plus visible de ces efforts se voit bien d’en haut : près de la moitié de la surface du flybridge reçoit un ensemble de panneaux photovoltaïques très puissant.
Avec ses 3 kWc (production instantanée de 3 kW maximum), le bateau couvre l’ensemble de sa consommation énergétique quotidienne, climatisation exclue.
Cet équipement très puissant, unique sur les catamarans de grande série, permet d'envisager des croisières propres, centrées sur l’utilisation des voiles et qui limitent, si telle est la volonté du skipper, l’usage des moteurs thermiques ou du générateur utilisés en rechargement des batteries.
Le Lagoon 51 est disponible chez nous dans sa version 6 cabines, une version plus spécifiquement destinée au charter et dont la rentabilité en opérations devrait être encore favorisée par les choix responsables qui ont guidé le bureau d’études de Lagoon au cours de sa conception.